Comme vous aviez peut-être lu sur mon autre blog, Wolton, chantre du normatif et de l'Europe, est toujours directeur de recherche au CNRS. A ce titre le cher homme à droit de cité dans un nombre assez considérable de magazines et de journaux de tout bois. Ce mois-ci ce génie de la recherche, ce grand chercheur en SIC (science de l'information et de la communication), s'est vu offert le luxe d'une double page. Certes il ne déblatère pas que des âneries, d'ailleurs l'entrevue démarre plutôt bien, avec l'explication du pouvoir médiatique face au politique, le poids du "contre pouvoir médiatique", mais dès la deuxiéme question, ce roi du poncif, réalisant qu'il n'en a brandit aucun depuis le départ, se précipite :
Pourquoi défendez-vous ainsi les politiques face aux médias ?
D. W. - N'oublions pas que le politique, c'est la paix et la guerre.
Et à partir de ce moment, il est trop tard... Wolton, sociologue, directeur de recherche, directeur de la revue Hermés, n'est plus qu'un plaisantin, un mauvais drôle, un clown triste... Toutefois, il faut lire Wolton, surtout durant les longues soirées d'hiver, au coin du feu, il vous égaillera, car Wolton, c'est la critique de la norme pour plus de norme encore. Wolton c'est la critique de l'Europe, mais tout qui y revient. Wolton c'est pour finir un universitaire qui comme, malheureusement, beaucoup d'entre eux n'apperçois la llumière du monde réel qu'au travers des fenêtres de son observatoire. Lisez Wolton, certes, mais surtout n'essayez pas de le prendre au sérieux, vous perdriez la saveur et le décalage involontaire de ses textes...
Source : Enjeux, les échos : "L'autorité en crise", N° 222, Mars 2006, Pp 68 et 69.